Le plan conçu par l’État avec les élus et les professionnels de la montagne a vocation à accompagner les territoires vers un tourisme plus durable et résilient, le développement d’une offre touristique diversifiée pour un tourisme « deux ou quatre saisons », intégrant le soutien au thermalisme et aux projets en faveur de la transition écologique ou encore à la rénovation et la transformation de l’hébergement touristique.
L’appui ainsi apporté aux territoires de montagne par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (je tiens à rappeler que nous savons que les commissaires de massif, son avant-garde dans nos massifs, seront encore et toujours au rendez-vous) et la Banque des territoires, ainsi les autres partenaires, vise une nouvelle stratégie de développement touristique. Elle suppose une phase de diagnostic approfondi et d’identification des enjeux en matière de transition écologique et énergétique, la mise en œuvre de la stratégie via une offre de services très large, la mutualisation des expériences et projets entre collectivités, voire entre massifs.
Cette mobilisation ne peut que susciter l’espoir à condition que les moyens d’y parvenir soient bien là et que la solidarité nationale en faveur de la montagne ne s’arrête pas seulement au tourisme, mais qu’elle embrasse tous les secteurs économiques et l’ensemble des champs de la vie dans nos massifs.
Je n’en citerai que deux, à ce stade.
D’abord l’agriculture : le plan stratégique national de la PAC qui sera au cœur de notre prochaine rencontre, avec le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, au début du mois de juin.
Ensuite, les conséquences du changement climatique pour nos petites communes dans le domaine de la sécurisation des routes de montagne : elles ne pourront jamais faire face à leurs obligations de maitres d’ouvrage sans de nouveaux crédits d’État permettant de réparer et de prévenir des dégâts particulièrement onéreux. ■