Depuis 2011 et jusqu’à aujourd’hui, le nombre de naissances n’a cessé de diminuer en France. L’année 2024 est sur la même pente baissière. Entre janvier et novembre 2024, l’institut de statistiques a relevé un recul de 2,8 % par rapport à la même période l’année précédente. Une baisse historique. Selon l’Insee, on a dénombré sur cette période et par rapport à 2023, 15 758 naissances de moins. Entre janvier et novembre 2024, 606 591 bébés sont nés en France. Depuis 2011 constate l’Insee, le nombre de naissances n’a jamais cessé de décroître, sauf en 2021 avec un léger rebond lié aux périodes de confinement pendant la crise Covid-19. L’Insee explique cette tendance à la baisse des naissances par la diminution du nombre de femmes de 20 à 40 ans (en âge de procréer) et surtout par la baisse du taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) qui s’est établi à 1,68 enfant par femme en 2023, contre 1,79 en 2022.
La baisse des naissances sur onze mois entre 2023 et 2024 (-2,8 %) s’observe dans toutes les régions françaises. La baisse est plus marquée dans les départements d’Outre-mer (-11,5 %) précise l’Insee.
Les chiffres alarmants de 2023 déjà avait alerté les pouvoirs publics. Emmanuel Macron avait alors appelé au « réarmement démographique » de la France. Un « congé de naissance » de six mois venu remplacer la congé parental a été créé mais faute d’une rémunération suffisante, il peine à convaincre. Le Chef de l’Etat avait aussi souhaité lancer un « grand plan » pour lutter contre l’infertilité. La dissolution a tout arrêté. ■